0 Shares 1461 Views

“Periphery of the Night” : Apichatpong Weerasethakul s’expose à l’IAC de Villeurbanne

28 juin 2021
1461 Vues

Portrait Apichatpong Weerasethakul © Kick The Machine

Du 2 juillet au 28 novembre 2021, l’IAC de Villeurbanne présente Periphery of the Night, une monographie d’envergure, d’une ampleur encore inédite pour une institution publique française, de l’artiste et cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, Palme d’or à Cannes en 2010, pour son film Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures.

L’artiste, né à Bangkok en 1970, a grandi à Khon Kaen dans le nord-est de la Thaïlande. Il obtient un diplôme d’architecture, puis une maîtrise de cinéma à l’Université de Chicago. Sa découverte, à l’âge de 24 ans, des cinéastes expérimentaux américains le marque durablement. Depuis son premier long métrage (Mysterious Object at Noon), ses films et ses expositions lui ont valu une large reconnaissance et de nombreux prix en festival, dont deux prix du Festival de Cannes. Il vit et travaille aujourd’hui à Chiang Mai en Thaïlande.

© Durmiente, 2021 – async – first light, 2017 © Kick the Machine

Avec Periphery of the Night, Apichatpong Weerasethakul propose pour l’intégralité des espaces de l’IAC un projet immersif composé d’une vingtaine d’œuvres, incluant des pièces inédites. Le parcours, jalonné de chambres obscures, multiplie les supports et les dispositifs de projection, façonnant autant d’environnements initiatiques où s’exerce un véritable art de la dilatation. Porté par le rythme envoûtant des vidéos, leurs jeux d’ombres et de lumières, le tissu sonore pénétrant qui les accompagne, le visiteur est invité à circuler de l’une à l’autre dans un état de conscience altéré, à la lisière entre la veille et le sommeil.

Power Boy (Mekong), 2011 © Kick the machine

C’est cette lisière, cette “périphérie” nocturne que l’artiste explore, lui qui a passé son enfance en bordure de la jungle. La périphérie de la nuit : un espace-temps distinct et pourtant à portée de main, à quelques encablures du jour.

Commissariat : Nathalie Ergino, directrice de l’IAC, assistée d’Elli Humbert

Le projet est porté par l’Institut d’art contemporain (IAC) Villeurbanne, en partenariat avec la Galerie Kurimanzutto (Mexique) qui représente l’artiste

[Source : communiqué de presse]

En ce moment

Articles liés

Orelsan et “Yoroï” : un nouvel art de se raconter
Cinéma
85 vues

Orelsan et “Yoroï” : un nouvel art de se raconter

Avec Yoroï, Orelsan dépasse la musique pour façonner un univers cinématographique dense et personnel. L’artiste brouille les frontières entre fiction et réalité pour mieux se réinventer. Un tournant qui redéfinit sa place dans la culture contemporaine. Un peu plus...

“Détail d’un vase grec à figures rouges”, du théâtre déconstruit à l’Athénée
Agenda
94 vues

“Détail d’un vase grec à figures rouges”, du théâtre déconstruit à l’Athénée

Ce spectacle n’est pas un spectacle. Ou peut-être que si ? En tout cas, ce n’est pas un spectacle. Inscrits avec humour dans une démarche de déconstruction de la représentation théâtrale, Flavien Bellec, Étienne Blanc, Clémence Boissé et Solal Forte...

L’adaptation du conte “Poil de Carotte” à l’Athénée Théâtre
Agenda
82 vues

L’adaptation du conte “Poil de Carotte” à l’Athénée Théâtre

À rebours d’une adaptation littérale du conte cruel de Jules Renard, Poil de Carotte, le trio Flavien Bellec, Étienne Blanc et Solal Forte s’appuie sur l’expérience de l’humiliation portée par le roman pour déconstruire la représentation théâtrale. Entre geste...