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Jeremy Kapone : “Mes carnets de visage, un projet de vie”

Jeremy Kapone, © Jika_art

Acteur, compositeur, interprète, Jeremy Kapone a été révélé au grand public dans le film LOL, réalisé par Lisa Azuelos en 2009. Aujourd’hui il nous parle de ses “Carnets de Visage”, des portraits de personnes qu’il croise et peint, pour retranscrire toute leur sensibilité.

Tu peins des visages du monde entier, comment ce processus s’est-il mis en place ? 

J’ai toujours dessiné et le portrait m’a toujours attiré. C’est en commençant à voyager en Amérique du Sud à mes vingt ans que j’ai commencé à tenir des “Carnets de Visage”, collectant les portraits de toutes les personnes qui venaient à croiser mon chemin. Peu à peu, j’ai réalisé que ça allait devenir le projet d’une vie…
Je sors le premier volume à la fin de cette année, avec plus de 200 portraits sur les années 2011-2019.

Tu es auteur-compositeur interprète, peut-on dire qu’il y a une forme de musicalité, de poésie dans ta peinture ? 

Certainement…

Portrait du grand Brad Kahlhamer. © Jika_Art

Quelles techniques utilises-tu ?

J’utilise beaucoup l’encre de Chine car j’aime sa fluidité et son instantané qui me permet de saisir l’énergie de l’âme qui se cache derrière les visages. Ressentir le mouvement, l’énergie est un des points primordiaux de mon travail.
Après, la pierre noire, l’aquarelle, l’acrylique, le collage, la gravure sur bois, la lithographie font aussi partie de ma palette.

Choisir le portrait c’est une façon de voir ce qu’il y a derrière les visages des personnes que tu peins ? 

Choisir le portrait, c’est m’intéresser, honorer les autres. Leur rappeler la beauté, la grandeur, la poésie, les dieux qu’ils ont en eux. Nous sommes dans une société qui cherche trop à nous amoindrir et à éradiquer notre spiritualité. Grâce à ces portraits, j’invoque cette énergie qui ne doit pas s’éteindre en chacun de nous.

“Slide” Portrait de Jennifer Bianchi © Jika_art

Tes voyages t’inspirent dans la représentation des expressions faciales, des couleurs ? 

Certainement oui.

Tu parles de “Carnet de visages” peux-tu nous en dire plus ?

Le premier volume sortira fin 2020, ce sera la compilation de mes carnets de visages réalisés entre 2011-2019. Deux cent portraits inédits réalisés à l’encre de Chine sur l’instant de la rencontre. C’est un témoignage de mes rencontres sur ces 9 dernières années, c’est un bout d’humanité. Un projet qui se déploiera tout au long de ma vie en plusieurs volumes autour du même thème : le visage et l’énergie qu’il contient.

Portait de Baaron Gritt © Jika_art

Retrouvez le travail de Jeremy Kapone alias Jika_Art sur Instagram.

Propos recueillis par Isabelle Capalbo

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