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Notre sélection des 5 expositions parisiennes de la rentrée

29 août 2019
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Ah… les expositions de rentrée, on a toujours envie de tout voir et finalement elles sont toutes terminées quand on se réveille… On vous aide, on vous a préparé un petit top 5 de celles à ne vraiment pas manquer !

1- Bacon en toutes lettres au Centre Pompidou 

À la suite des monographies consacrées à Marcel Duchamp, René Magritte, André Derain ou encore Henri Matisse, le Centre Pompidou poursuit la relecture des œuvres majeures du XXe siècle et consacre une vaste exposition à Francis Bacon.

Bacon en toutes lettres réunit des peintures de 1971 – année de la rétrospective que lui consacrent les galeries nationales du Grand Palais – à ses dernières œuvres en 1992. Didier Ottinger assure le commissariat de l’exposition qui explore de façon inédite l’influence de la littérature sur la peinture de Francis Bacon.

Du 11 septembre 2019 au 20 janvier 2020

Francis Bacon, In Memory of George Dyer (1971)

 

2- Mondrian comme on le connaît peu : Mondrian figuratif au musée Marmottan Monet

Membre du groupe De Stijl, Piet Mondrian est principalement connu pour ses peintures abstraites aux lignes épurées et ses carrés rouges, jaunes et bleus. Le musée Marmottan Monet lui consacre une exposition événement en septembre 2019 et met l’accent sur son œuvre figurative majeure.

Une soixantaine de peintures de premier ordre, sélectionnées par Mondrian lui-même vers 1920 pour son plus grand collectionneur Salomon B. Slijper, sont présentées en exclusivité à Paris et révèlent cette face méconnue de l’artiste. Paysages, portraits, peintures de fleurs marquées par l’impressionnisme, le luminisme, les fauves et le symbolisme font face à de rares compositions cubistes et néoplasticistes et placent l’artiste au rang des premiers coloristes de son temps et des grands maîtres de la peinture figurative du XXe siècle.
Une invitation à découvrir un autre Mondrian.

Du 12 septembre 2019 au 26 janvier 2020

Piet Mondrian, Devolution, 1908
Huile sur toile, 94 x 61 cm
© Gemeentemuseum Den Haag

3 – 20 ans, les acquisitions du musée du quai Branly – Jacques Chirac

Cette exposition vise à interroger l’essence même d’un musée : pourquoi acquérir des œuvres et à qui les montrer ? Quelle direction donner à une collection ? Quel doit être son rôle dans le paysage des collections nationales ? Telles sont les questions que pose l’exposition 20 ans. À travers le regard d’une dizaine de conservateurs et de professionnels de l’univers muséal, jalonnée par une sélection de près de 500 œuvres, une exposition qui déroule pour la première fois les fils d’une politique d’acquisitions et en dévoile ses coulisses.

Depuis 1998 – date de création de l’établissement public du musée du quai Branly, plus de 72 000 pièces historiques et contemporaines (objets et œuvres graphiques et photographiques) ont intégré les collections publiques. Parmi celles-ci, des œuvres majeures, des pièces complétant un ensemble ou historiquement significatives. Des acquisitions savamment choisies, complétant un héritage de près de quatre siècles, fusion des collections du musée de l’Homme et du musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie (MNAAO), comme autant de promesses de regards neufs et de savoirs renouvelés pour les collections extra-européennes.

Du 24 septembre 2019 au 26 janvier 2020

Statue féminine africaine du XIXe siècle

4- Du Douanier Rousseau à Séraphine, les grands maîtres naïfs au Musée Maillol

À la rentrée, le Musée Maillol accueille plus d’une centaine d’œuvres issues du monde passionnant, rêveur, insolite et inépuisable des artistes dits “naïfs”. Appelés “primitifs modernes” par l’un de leurs fervents défenseurs, le collectionneur et critique d’art Wilhelm Uhde (1874-1947), ces artistes renouvellent la peinture à leur manière, à l’écart des avant-gardes et des académismes.

Réunies pour la première fois à Paris, leurs œuvres aux couleurs éclatantes livrent un pan souvent négligé de l’histoire de l’art de l’entre-deux-guerres. Sur les pas d’Henri Rousseau et de Séraphine Louis, l’exposition vise à sortir de l’oubli une constellation d’artistes tels qu’André Bauchant, Camille Bombois, Ferdinand Desnos, Jean Ève, René Rimbert, Dominique Peyronnet et Louis Vivin.

Du 11 septembre 2019 au 19 janvier 2020

Dominique Peyronnet – La Forêt, huile sur toile, 61 x 81 cm, collection du Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky, Nice © Ville de Nice

5- Léonard de Vinci – Musée du Louvre 

L’année 2019, cinquième centenaire de la mort de Léonard de Vinci en France, revêt une signification particulière pour le Louvre qui possède la plus importante collection au monde de peintures du grand maître, ainsi que 22 dessins.

Le musée trouve en cette année de commémoration l’occasion de rassembler autour des cinq tableaux essentiels qu’il conserve, à savoir la Vierge aux rochers, la Belle Ferronnière, la Joconde — qui reste dans la salle où elle est habituellement exposée —, le Saint Jean Baptiste et la Sainte Anne, la plus grande part possible des peintures de l’artiste, afin de les confronter à un large choix de dessins ainsi qu’à un ensemble, restreint mais significatif, de tableaux et de sculptures de l’environnement du maître.

Du 24 octobre 2019 au 24 février 2020

La Belle Ferronnière, Léonard de Vinci © Louvre

En écho à cette exposition événement, le centre d’art urbain Fluctuart accueillera à partir du 6 novembre une exposition dédiée à Léonard de Vinci, réinterprété par les artistes urbains d’aujourd’hui.

6- Les deux bonus du Grand Palais 

El Greco – du 16 octobre 2019 au 10 février 2020
Cette rétrospective est la première grande exposition jamais consacrée en France à ce génie artistique.

Toulouse-Lautrec – du 9 octobre 2019 au 27 janvier 2020
Depuis 1992, date de la dernière rétrospective française de l’artiste, plusieurs expositions ont exploré les attaches de l’œuvre de Toulouse-Lautrec avec la “culture de Montmartre”. Cette approche a réduit la portée d’un artiste dont l’œuvre offre un panorama plus large. L’exposition du Grand Palais – qui réunit environ 200 œuvres – veut à la fois réinscrire l’artiste et dégager sa singularité.

 

 

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